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Niksen – l’art de ne rien faire

Avez-vous l’occasion de ne rien faire? En période de confinement, on découvre peut-être cette chose nouvelle. Cette chose, mal vue dans notre société qui peut pourtant déboucher sur des aspects bénéfiques insoupçonnés. 

Regarder dans le vide, ne pas être devant un écran, ne penser à rien, profiter du moment, observer la nature, regarder les gens passer… ça vous arrive? Chassez cette culpabilité et découvrez ses bienfaits.

Le terme niksen vient de nos voisins les Pays-Bas en recherche de bien-être et de réduction du stress. “Niks” signifie “rien” en néerlandais, en ajoutant le “en”, il devient un verbe que l’on peut traduire par “ne rien faire”, “glander”.

Ce principe s’applique aux adeptes de la “slow life”. Proche de la méditation et de la pleine conscience, son but est d’arriver à un état de calme et de tranquillité. 

S’accorder ces moments de 5 à 15 minutes par jour permettent à votre cerveau de se recharger et même de déclencher une certaine créativité.

Niksen c’est faire le choix de ne rien faire et de s’autoriser à rêvasser. 

Contrairement à la pleine conscience qui nous fait être conscient à ce qu’on fait sur le moment présent et la méditation, niksen ne demande pas à ce qu’on fasse attention à ce que l’on fait ou ce à quoi on pense. Nous pouvons être conscient que notre esprit vagabonde mais il n’y a pas d’injonction à rattraper ses pensées, faire attention à ce que l’on fait ou à sa respiration.

Cela peut sembler facile au premier abord. Mais dans le monde dans lequel on vit, difficile de lâcher son smartphone, ou d’accepter d’être “inefficace” dans une culture qui promeut le fait d’être constamment occupé. 

Pourquoi ne pas commencer par de rien faire pendant 1 min chaque heure? Que ce soit à la maison ou au travail, donner une pause à son cerveau régulièrement pourrait augmenter sa productivité et sa créativité. 

Cela fait une semaine que j’essaie un peu tous les jours de me détacher de mon téléphone. Aller dans le jardin, que j’aime tant photographier, sans rien dans les poches. Et bien, j’y ai découvert d’autant plus de choses! A regarder l’herbe, j’y observe beaucoup d’insectes qui y vivent. Je me surprends à les observer quelques minutes. 

En y repensant, je me rend compte que, lors de mes journées de travail, je fais aussi une sorte de “niksen”. Lorsque je me sens moins productive, je vais marcher 3-5 min. Aérer le cerveau, ne penser à rien; j’en reviens fraîche et souvent avec une meilleure appréhension sur comment avancer dans mes tâches ou avec une idée pour résoudre un problème ou apporter quelque chose de nouveau. 

Et vous? Accordez-vous ces breaks à votre matière grise?